Au cours d'une conversation hautement philosophique avec Melle M., plusieurs questions ont été soulevées . . .
Mais à quoi peuvent ressembler nos matières premières en chair et en os ?
Alors Mesdames, Mesdemoiselles, et Messieurs ( s'il y en a parmi nous ??? )
. . .
Rooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuulement de tambours !
Personne ne présente plus Miiiiiiiister Mouton, fournisseur officiel des laines de Lady Moutonne, of course !
Principalement le Mérinos, champion du monde de la production lainière mondiale ! ! !
Lady Moutonne tricote aussi très souvent de l'Alpaga . . . alors quand elle a vu la trogne de cette petite bête, elle a craqué encore plus !
Wiki dit que la laine d'alpaga est une fibre haute gamme, plus douce, plus chaude, plus résistante et plus légère que la laine de mouton . . . je veux bien le croire !
Dans la même famille, on trouve bien évidemment, le Lama, mais aussi le Guanaco et la Vigogne.
La toison de la vigogne est constituée de fils particulièrement fins
qui permettent de tisser une étoffe de très
haute qualité procurant une excellente isolation au froid.
Pour la petite histoire, les Incas tondaient autrefois les vigognes pour fabriquer des livrées impériales, c'est donc la laine des rois ! Autant dire qu'on ne la trouve malheureusement pas à la Droguerie !
Tiens mais qui est là ? Mais c'est Miss Mohair !
Cette laine est fabriquée à partir de la toison de la chèvre angora. Elle a pour caractéristique de joindre à son pouvoir isolant thermique (du froid comme du chaud) une très grande légèreté.
La plumette, bien souvent associée à l'Alpaga dans les modèles de la Droguerie provient quant à elle du bébé de la chèvre angora . . . pour encore plus de douceur !
A ne pas confondre bien évidemment avec l'angora provenant soit du poil de yack, soit du mouton angora ou encore du lapin angora . . .
Oui je sais, c'est à en perdre son latin !
Après tout ça il ne me reste plus qu'à vous présenter la chèvre Cachemire ( la grande préférée de l'Homme avec ses pulls en "ch'mire" comme il dit si bien ! )
Sa longue fourrure, beaucoup plus fournie que celle du dromadaire, le
protège du froid, puis les poils tombent par grosses touffes au
printemps, au moment où il mue. Le chameau peut ainsi supporter des températures très chaudes en été (50 degrés) et jusqu'à -25 degrés en hiver.
Bon je dois vous l'avouer, je n'ai encore jamais tricoté le poil de chameau, mais si quelqu'un me trouve une pelote ou deux, je suis prête à relever le défi !
Et enfin, mais je vous éviterai la photo, Mister l'Opossum, un genre de grosse souris à la fourrure bien chaude. Il s'agit d'une espèce invasive en Nouvelle-Zélande, car sans prédateurs naturels sur l'île.
Ces petites bêtes causent des dégâts
importants à la faune et à la flore locale, si bien que la population néo-zélandaise, soutenue par les autorités aussi bien que
par les associations écologistes, fait tout pour les exterminer et,
dans ce contexte, la commercialisation de sa fourrure est encouragée.
Je le sais, j'avais même tricoté à l'époque un chèche en mérinos couplé au poil d'opossum!!!
So New-Zealand!!!
Alors voilà pour le tour des petites bêbêtes !
Mes excuses pour ce post peu ordinaire et ma prose un peu longue, mais il fallait que ces choses soient dites ! En encore, je suis gentille, je vous ai épargné les photos des fibres végétales: coton, lin, bambou ou encore du ver à soie !
Là-dessus, je remercie tout particulièrement Melle M. pour cette idée géniale et ses recherches hautement scientifiques, ainsi que son super assistant, Mister Little E. !